Le site choisi pour abriter le port de Dakhla Atlantique est celui de Ntireft, situé à 40 km au nord de la ville de Dakhla. Il répond à la fois à des objectifs géostratégiques, à des objectifs de développement régional et à des objectifs spécifiques au secteur de la pêche. En fonction des ressources naturelles à exploiter dans la région, Dakhla Atlantique est conçu pour évoluer et offrir de nouvelles possibilités de développement. Un budget de 6 milliards de dirhams a été alloué pour cette future plateforme industrielle et logistique d’environ 1000 ha.

Ce projet pilote s’inscrit dans le cadre des mesures d’accompagnement et du soutien au plan de développement de la pêche au poulpe, ainsi que dans l’axe de la durabilité de la stratégie Halieutis. Ce projet prévoit la livraison de 3000 pots en terre cuite à dix bateaux de pêche appartenant à la coopérative Imtelane. Il vise à œuvrer pour la durabilité des ressources de poulpe et à la création d’emploi. Il comprend également des recherches de faisabilité sur l’utilisation des pots en matériaux naturels, plus adaptés aux milieux marins, pour préserver l’environnement naturel et écologique. Cela minimisera les effets négatifs de la perte de pots en plastique.

Dans le cadre de la politique du secteur maritime, et pour promouvoir et organiser les opérations de pêche, les responsables de la pêche maritime ont esquissé un programme de développement. Ceci grâce à la reconnaissance le long de la côte de plusieurs points de débarquement équipés pour les villages de pêcheurs. Ce programme d’envergure est l’occasion de jeter les bases d’une politique de développement du littoral. Il sera basé sur la création d’une nouvelle zone de développement régional pour l’amélioration socio-économique des pêcheurs.

À travers la création d’une zone industrielle, la région a prévu de réaliser un pôle de compétitivité des produits de la mer à Dakhla. Cette zone se fera principalement autour des petits pélagiques, en complément des infrastructures portuaires. Cette zone d’activité devrait accueillir dix unités de valorisations des petits pélagiques et générer 6500 emplois.